Lettre 4708 de Jean-Alphonse Turrettini à Hans Kaspar II Escher

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Zentralbibliothek (Zürich), FA v.Wyss III.102 (12)

Si vous m'ecrivez

JA est aussi affligé qu'Escher de la disparition de son collègue [Johannes III Escher] ; il en avait reconnu les qualités de bonté, de modération et de sagesse lors de sa visite à Genève; on aimerait que ce genre de personnes fût immortel. Il avait un amour véritable pour cette ville et, s'il n'avait tenu qu'à lui et au destinataire, la paix aurait été rétablie. Si le défunt n'est pas à plaindre puisqu'il est arrivé rapidement à bon port, sa famille l'est en revanche et tout particulièrement ses enfants qui doivent être tous en bas âge. Il en a informé [Ami] Lullin, qui est encore à la campagne et qui nourrissait une grande amitié pour Escher, de même que les magistrats et les pasteurs de la ville; tout le monde a été affecté par cette perte. Trop affligé pour s'étendre sur d'autres sujets, il se limitera à dire que la Commission a commencé à se tenir; les bourgeois ont souhaité y être au nombre de 34 au lieu de 17. JA y a assisté avec les trois qui le suivent; il y a eu de grandes exhortations à la paix mais la fureur contre le syndic de la Garde [Jean Trembley] est toujours bien présente. Néanmoins le plan dont ils se sont si fort irrités a été communiqué aux trois autres syndics qui ne l'ont pas désapprouvé. Ainsi maintenant ils sont exclus du tribunal, de même que leurs parents et les trois magistrats absents [Philippe De Carro, Charles Lullin et Jean Trembley]. À présent les Compagnies bourgeoises se rassemblent pour donner de nouveaux ordres à leurs députés, après quoi la Commission se réunira de nouveau.

Adresse

Zurich

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Zurich

Conservation

Zurich

Cités dans la lettre