Lettre 55 de Jean-Antoine Dautun à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.D.3

Je ne scaurois

Dautun remercie la famille de JA des offres obligeantes qu'elle lui a faites. Il est atterré par la mort de Peyrol, qui l'a frappé comme un coup de foudre; il perd un ami très cher, mais l'Église perd l'un de ses meilleurs ministres. Il tâchera de remercier Dieu de lui avoir donné un tel modèle plutôt que de se plaindre de le lui avoir ôté. Pour ce que JA dit à propos du feu, si celui-ci n'a pas de mouvement direct, comment accorder cela avec la règle du mouvement selon laquelle chaque corps se meut d'un mouvement droit jusqu'à ce qu'il en soit empêché par un autre corps? Dautun ne doute pas que JA n'ait brillamment soutenu les thèses sur les corps solides [De fluidorum solidorumque corporum natura]. Il attend avec impatience une copie de la traduction que JA prépare du traité italien de son grand-père [Bénédict Turrettini, Sei homelie] ; il regrette de ne pas pouvoir le lire dans la langue originale qui est – dit-on – une langue pleine de grâces et de beautés. Il le prie de lui envoyer l'histoire de Dom Carlos [Dom Carlos] et celle d'Élisabeth [Aulnoy, Nouvelles d'Élisabeth] puisqu'il les a tellement loués auprès d'une personne qu'il se sent obligé de les lui montrer; il les lui renverra après lecture.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre