Lettre 3038 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 490 (f.155-156)

J'ay differé de

Le nouveau collègue d'Ostervald est le pasteur [David II] Sandoz, qui était auparavant à Dombresson; il s'agit d'un très bon serviteur de Dieu, qui a porté beaucoup de fruits dans son ancienne Église. Il a obtenu la majorité des suffrages, devant [Jean-Louis] Chouppard et [Ferdinand] de Montmollin. Ostervald se réjouit de l'avoir comme collègue. Il entrera en fonction dimanche. JA avait trop de bonté de penser au fils d'Ostervald [Jean-Rodolphe II] pour ce poste; peut-être un jour l'occasion se présentera-t-elle pour lui de se rapprocher de Neuchâtel, ce dont Ostervald serait naturellement content. Il se réjouit des nouvelles que JA lui donne à propos de la réunification mais il avoue ne pas croire l'issue souhaitée proche. Il paraît que les affaires du Palatinat empirent et que tout ceci aura des répercussions sur les autres protestants allemands. Il a toujours cru que l'empereur [Karl VI] finirait par se démasquer et qu'en persécutant les réformés en Hongrie, il ne les protègerait pas en Allemagne, à moins que la raison d'État ne l'y pousse. On dit des merveilles de Pfaff. Le successeur de [François Langes de Montmirail] de Lubières est [Paul] de Froment, dont on parle comme d'un honnête homme et d'une personne ayant du mérite.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

RĂ©ception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre