Des Vignoles se rappelle que quand [Susanne] et [René] de La Charrière se séparèrent, il leur conseilla de passer quelques actes juridiques; mais il ne se souvient pas s'ils l'ont effectivement fait. Ce qui est sûr, c'est que, contrairement à ce que Mademoiselle de La Charrière a dit à JA, cet acte n'est pas entre ses mains, même s'il se peut qu'une telle chose se soit faite en sa présence soit comme témoin soit comme ministre de l'Église de Brandebourg. Il s'est aussi renseigné auprès de d'Estè...
Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Bibliothèque de Genève, Ms fr 493 (f.20-21)
Je me souviens.
Des Vignoles se rappelle que quand [Susanne] et [René] de La Charrière se séparèrent, il leur conseilla de passer quelques actes juridiques; mais il ne se souvient pas s'ils l'ont effectivement fait. Ce qui est sûr, c'est que, contrairement à ce que Mademoiselle de La Charrière a dit à JA, cet acte n'est pas entre ses mains, même s'il se peut qu'une telle chose se soit faite en sa présence soit comme témoin soit comme ministre de l'Église de Brandebourg. Il s'est aussi renseigné auprès de d'Estève, actuel ministre de cette Église, pour voir si un tel acte se trouverait parmi les papiers du Consistoire; il en a fait de même avec [Scipion le Jeune de Baudan de (?)] Montaut, actuellement juge à Magdebourg et qui l'était à l'époque de Brandebourg. Il ne se rappelle pas qu'on ait fait quelque acte du genre testament ou dispositions réciproques; il a vérifié tous les actes de Brandebourg mais il n'y en a aucun qui concerne Mademoiselle de La Charrière. Vignoles attend toujours la réponse de d'Estève mais il profite du fait que Madame la Générale [Marthe] Du Portail écrit aujourd'hui à Genève pour faire déjà parvenir à JA les informations qu'il a recueillies. Il ne négligera rien pour rendre service à Mademoiselle de La Charrière.