JA recommande au destinataire et la générosité de l'Église de Bâle les envoyés de l'Église de Copenhague [Paul Eyraud et Jean I]. Ils font une collecte dans les différents pays pour leur église très fortement endommagée par l'incendie qui a ravagé la ville.
Minute autographe, signée. Inédite. (L) Bibliothèque de Genève, Ms fr 481 (f.194 v°)
Ad limina tua
JA recommande au destinataire et la générosité de l'Église de Bâle les envoyés de l'Église de Copenhague [Paul Eyraud et Jean I]. Ils font une collecte dans les différents pays pour leur église très fortement endommagée par l'incendie qui a ravagé la ville.
Adresse
[Bâle]
Commentaire
Plusieurs hypothèses sont possibles quant au destinataire de la lettre. L'interlocuteur privilégié de JA à Bâle était incontestablement Werenfels mais nous aurions plutôt tendance à écarter cette hypothèse. On sait en effet par la lettre de Werenfels du 15.06.1729 que celui-ci évitait à l'époque tout commerce humain, se sentait vieillir et pensait de plus en plus à la mort. On peut imaginer que, dans ces conditions, il n'était pas la personne la plus apte pour s'occuper de l'affaire. Nous n'avons qu'une seule lettre écrite de Bâle en 1729 qui fait allusion à la mission d'Eyraud et de Jean; c'est celle de Roques du 17.09. dans laquelle celui-ci remercie JA de lui avoir envoyé les deux députés et le renseigne sur l'aide que l'Église de Bâle leur a octroyée. Une question se pose pourtant, si le destinataire est effectivement Roques : c'est celle de la langue puisque les deux correspondants sont francophones et se sont toujours écrits en français. On pourrait néanmoins supposer que le choix de la langue a été déterminé par le caractère officiel de la lettre, dans le but d'en favoriser la circulation. La dernière hypothèse est que le destinataire soit l'antistès de Bâle Hieronymus Burckhardt, mais aucun indice ne permet d'affirmer ni d'infirmer cette supposition.