Lettre 1968 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, adressée. Inédite. (F et L)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 489 (f.275-276)

Il ne se peut rien

Ostervald approuve tout ce que JA a écrit à l'évêque de L[ondres] [Henry Compton]. L'ami de Bâle [Samuel Werenfels] lui a écrit au sujet de tout ce qui a été fait à Z[urich] à propos de son Traité [contre l'impureté] et Ostervald transcrit un long extrait latin pour JA. Le Bâlois se plaint de ceux qui prétendent mener une guerre sainte et fait allusion à un écrit d'Ostervald sur le vrai et le faux zèle qu'il souhaiterait voir publié. Mais Ostervald ajoute qu'il n'en a pour le moment ni le temps ni la volonté. D'après Werenfels, le prochain antistès sera [Hieronymus] Burckhardt, le fils du bourgmestre [Hans Balthasar I], qui, d'après lui, ne manque pas de dons. Ostervald se réjouit qu'[Antoine I] Léger continue à exercer quelques fonctions et prie Dieu qu'il bénisse les desseins de JA. Il pense souvent à cette affaire qu'il considère comme de grande importance. La mort d'[Isaac] Jaquelot est une perte; c'était un homme habile, dont le cœur était encore meilleur que l'esprit. Il s'est rendu compte de cela à la façon dont il a reconnu que le culte de Neuchâtel était meilleur que celui qu'il avait composé et publié [Essais]. Peu d'auteurs en auraient fait autant. Quant à l'Église de Berlin, elle est dans un état déplorable et Ostervald n'y voit pas de remède. On dit que la santé du roi [Friedrich I de Prusse] est mauvaise. Que Dieu le garde, sa mort serait une grande perte, surtout pour Neuchâtel.

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Genève

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Genève

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