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Lettre 1565 de Jean-Alphonse Turrettini à Marie-Marguerite Aguit

[Genève] av.31.12.1704 (?) [s.d.]

J'ai apris avec

JA vient d'apprendre avec tristesse la nouvelle de la disparition de leur cher parent [François Aguit] ; il avait pour lui une affection toute particulière et avait reçu beaucoup de marques de sa tendresse et de son affection. Pourtant, étant donné son grand âge et sa mauvaise santé, il faut se faire une raison, se soumettre aux ordres de la providence et penser au bonheur dont il jouit maintenant.

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[Genève] av.31.12.1704 (?) [s.d.]


Minute autographe. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 481 (f.310 r°)


J'ai apris avec


JA vient d'apprendre avec tristesse la nouvelle de la disparition de leur cher parent [François Aguit] ; il avait pour lui une affection toute particulière et avait reçu beaucoup de marques de sa tendresse et de son affection. Pourtant, étant donné son grand âge et sa mauvaise santé, il faut se faire une raison, se soumettre aux ordres de la providence et penser au bonheur dont il jouit maintenant.

Adresse

[Suisse (?)]

Commentaire

Cette minute de condoléances pour le decès d'un parent est rédigée au r° d'un folio dont le v° contient une autre minute de condoléances adressée par JA à sa cousine pour la disparition de son père (1566). Il est vraisemblable qu'il s'agisse de deux minutes contemporaines, écrites à l'occasion d'un même événement. Nous avons fait l'hypothèse qu'il s'agisse de la mort de François Aguit (voir commentaire de la 1566) et que la minute du v° s'adresse à la cousine Élisabeth, fille du défunt; quant à la destinataire de notre minute, l'identification est moins aisée. Il ne peut pas s'agir de la femme de François, Marthe de Masse, déjà décédée en 1704. Il pourrait en revanche s'agir de Marie-Marguerite Aguit, veuve de Josèphe Aguit, fils de François, décédé le 24/25.05.1704. Cette identification pourrait être confirmée par le ton plus distant de cette minute, qui indique des liens de parenté entre JA et la destinataire plus distandus que ceux qui l'unissaient à sa cousine Élisabeth. Cette hypothèse toutefois ne tient qu'à condition que Josèphe soit décédé avant son père puisqu'autrement on ne comprendrait pas pourquoi JA écrit à la belle-fille du défunt au lieu de s'adresser directement au fils; malheureusement nous n'avons pas pu retrouver la date du décès de François Aguit.


Lieux

Émission

Genève

Réception

Suisse

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

Personnes

Aguit François

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