Lettre 185 de Devaulx I Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 493 (f.1)

Il est vray... que

Devaulx espère que sa lettre trouvera encore JA à Paris; il est certain que le voyage de son correspondant sera beaucoup plus sûr par la France que par l'Allemagne mais il l'incite néanmoins à la prudence quand il sera près des frontières. Si JA veut voir les princes assemblés à La Haye, il faut qu'il se hâte; il n'aura pas de peine à trouver un logement là-bas, il n'y a pas autant de foule qu'il le pense. Devaulx lui-même s'y est rendu et compte y retourner dans peu de jours. Il veut croire que JA est très aise de sortir un peu de la "casa", en dépit de tous ses engagements de cœur; mais plaisanterie mise à part, il était temps qu'il se mît en route, ce voyage lui sera très utile. Devaulx espère beaucoup le voir en Hollande mais la malchance veut qu'ils ne feront que se croiser puisque, après y avoir séjourné deux ans, Devaulx doit maintenant s'en aller. Il pense que JA ne sera pas content outre mesure de ce pays; il faut le visiter en voyageur et non pas y faire un séjour. Il est très affligé par le malheur qui arrive à Baux, même si ce dernier est lui-même la cause de ce qui lui arrive. Il n'a pas voulu suivre les avis de Devaulx. et il a rencontré des gens qui l'ont forcé, malgré lui, à rester chez un homme qui lui a disputé sou à sou ses appointements, bien modestes par ailleurs. Le pauvre [Jean-Philippe] Du Noyer est mort depuis près de deux mois et on cherche un honnête homme pour remplir sa place. Si on pouvait la faire offrir à [Jean-Antoine] Dautun, un homme que Devaulx estime beaucoup, on pourrait par la suite s'occuper de Baux.

Adresse

Paris

Commentaire

Lieux

Émission

RĂ©ception

Paris

Conservation

Genève

Cités dans la lettre