Lettre 4363 de Samuel Werenfels Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. (L)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.W.3-III

Extrait dans Hermanin, Werenfels, p.119, n.202.

Nae tu es

JA est le seul de tous à ne pas tenir rigueur à Werenfels de sa négligence et à continuer de lui adresser des lettres pleines d'affection et d'humanité. Son ami a eu l'amabilité de lui envoyer son propre fils, ce fils dont il le félicite. Même si le jeune homme doit différer du père pour ce qui est de la gloire et de la profonde érudition, il lui ressemblera pour des choses beaucoup plus essentielles. Il invoque la protection de Dieu sur les chers voyageurs [Marc Turrettini et Jacob Vernet]. Werenfels voit, à sa consolation, qu'ailleurs aussi il y a des hommes estimés à qui le zèle de ses collègues déplaît. Il n'aurait jamais pensé que de telles choses lui seraient arrivées dans sa vieillesse, dans sa patrie et de la part de ses collègues [allusion à l'affaire Wettstein qui avait rebondi en 1732]. Mais il faut l'admettre et se soumettre à la volonté de Dieu auquel il demande de pouvoir tirer profit de tout cela. Il ne sait pas quelle en sera l'issue. Il faudra de la sagesse aux magistrats de Berne et de Zurich. Les magistrats ont une tâche délicate parce qu'ils doivent, certes, tenir compte de l'avis des ecclésiastiques dans les affaires qui touchent à la foi mais ils doivent aussi veiller à freiner le zèle.

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Genève

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Genève

Cités dans la lettre