Une crise de maux de reins a empêché Polier d'écrire plus tôt à JA, comme il l'avait prévu, pour lui dire que les curateurs de l'Académie [Isaak Steiger et de Mutach] avaient donné leur accord à ce que l'étudiant [Daniel-Joseph] Appia jouît de la pension qui se paye à Lausanne et qu'ils travailleraient à ce que le jeune [Jacques] Peyran pût y jouir de celle de Bâle. Or, Polier a été devancé dans son projet par les lettres de JA qu'il a reçues la veille et qui confirment ce qu'il avait l'intentio...
Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.P.28
Je me proposois
Une crise de maux de reins a empêché Polier d'écrire plus tôt à JA, comme il l'avait prévu, pour lui dire que les curateurs de l'Académie [Isaak Steiger et de Mutach] avaient donné leur accord à ce que l'étudiant [Daniel-Joseph] Appia jouît de la pension qui se paye à Lausanne et qu'ils travailleraient à ce que le jeune [Jacques] Peyran pût y jouir de celle de Bâle. Or, Polier a été devancé dans son projet par les lettres de JA qu'il a reçues la veille et qui confirment ce qu'il avait l'intention de communiquer à son correspondant. Il veillera à ce que toute l'affaire ne souffre pas de retard. Le recteur [Loys de Bochat] s'engagera pour que Meilier se range de son côté. Si celui-ci opposait de la résistance, Polier ferait intervenir le bailli [Karl Hackbrett]. Par la suite, il aura soin que la pension du secrétaire Hirzel [III] soit versée tous les trois mois au jeune Appia ou à son hôte, qui est régent du Collège comme Meilier. Polier a renseigné [de Pesmes] de Saint-Saphorin au sujet de Du Plan et lui a demandé des lettres de recommandation mais il n'a rien vu venir; il craint donc que Saint-Saphorin ne soit resté dans ses préjugés ou alors qu'il n'ait décidé de faire passer les lettres par d'autres mains que celles de Polier. Dans ce dernier cas, celui-ci lui avait demandé de l'avertir. Il présente à son tour à JA ses vœux pour la nouvelle année.