110 Lettres

Lettre 2528 de Jean-Alphonse Turrettini à Pierre I Got

Genève 18.09.1714

Toutes les fois que je

Chaque fois que JA écrit à Got, il a de nouvelles raisons de le remercier, comme cette fois-ci pour les nouveaux rapports très détaillés qu'il lui a fait parvenir concernant ses affaires. La lettre de change lui a été payée; Got aurait dû garder pour lui l'argent pour les frais. JA a écrit à [Jean-Antoine] Dautun en faveur d'[Antoine] Matthieu, en lui disant qu'il s'agit d'une personne très estimable, sage, douce, modeste et avec des talents pour la prédication. Il a appris malheureusement qu'il...

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Genève 18.09.1714


Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.12.4


Toutes les fois que je


Chaque fois que JA écrit à Got, il a de nouvelles raisons de le remercier, comme cette fois-ci pour les nouveaux rapports très détaillés qu'il lui a fait parvenir concernant ses affaires. La lettre de change lui a été payée; Got aurait dû garder pour lui l'argent pour les frais. JA a écrit à [Jean-Antoine] Dautun en faveur d'[Antoine] Matthieu, en lui disant qu'il s'agit d'une personne très estimable, sage, douce, modeste et avec des talents pour la prédication. Il a appris malheureusement qu'il y avait des concurrents très valables, qui ont beaucoup de mérite et des années de ministère à leur actif. Il a dit à Dautun que la charité voudrait qu'on donne le poste à Matthieu qui, contrairement aux autres, n'a pas de place du tout. Les affaires d'Angleterre ont pris une heureuse tournure; il était clair que l'ancien ministère et peut-être la reine même [Anne Stuart] étaient favorables au prétendant [James Francis Edward Stuart], ce qui aurait réintroduit le papisme et ruiné le protestantisme européen. La Hollande notamment se serait trouvée très exposée mais le bruit courait qu'on tramait aussi quelque chose contre Genève. Il faut seulement espérer que les personnes sensées des deux partis en Angleterre vivent en paix et soient conscientes du danger courru. La paix entre la France et l'Empire a été signée dans le voisinage et heureusement les affaires d'Angleterre ne l'ont pas retardée; tous étaient las de la guerre. On craignait pour Zurich et pour Berne mais ni l'Empire ni la France n'ont voulu se mêler des affaires suisses. Ayant perdu tout appui, l'abbé de Saint-Gall [Bürdigger] se résignera à respecter le traité signé. JA incite Got à aller lui rendre visite; il ne faudrait pas trop retarder ce voyage car [Antoine] Rouvière décline chaque jour et sa fille [Marion], bien qu'elle aille un peu mieux, demeure dans un état très incertain; ce sera un miracle si elle s'en tire.

Adresse

Amsterdam


Lieux

Émission

Genève

Réception

Amsterdam

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

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