Lettre 4429 de Antoine Matthieu Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (GenĂšve), 1/Gd.M.9

Comme par le depart

Matthieu se retrouve seul maintenant que [Jacques II] Eynard est parti et que [LĂ©onard] Burlamaqui a refusĂ© de remplir sa place; c'est pourquoi le Consistoire l'a priĂ© d'Ă©crire Ă  JA pour lui demander si quelqu'un des jeunes ministres de GenĂšve qui n'a pas encore de poste ne serait pas disposĂ© Ă  remplacer Eynard. Si une telle personne se trouvait et que JA la jugeĂąt adĂ©quate pour de telles fonctions, elle pourrait partir, les frais du voyage (aller-retour) Ă©tant assurĂ©s par l'Église de Francfort. Jusqu'Ă  PĂąques elle devrait prĂȘcher seulement une fois par semaine, exceptĂ©s les temps de communion. Matthieu malheureusement ne peut plus compter sur sa santĂ©, aprĂšs la grave maladie de l'annĂ©e passĂ©e et, s'il avait une rechute en se trouvant seul, on serait peut-ĂȘtre obligĂ© d'interrompre le service divin. Il a aussi Ă©crit en Hesse et Ă  BĂąle mais sans succĂšs; de mĂȘme, la voie de Hollande s'est rĂ©vĂ©lĂ©e infructueuse. Matthieu assure JA de la continuation de son amitiĂ©; il a vu avec plaisir le fils de son correspondant ainsi que l'excellent personnage qui l'accompagne [Jacob Vernet]. Malheureusement, tout de suite aprĂšs leur dĂ©part, Matthieu est tombĂ© griĂšvement malade, ce qui l'a empĂȘchĂ© de rĂ©pondre Ă  la lettre que JA lui avait fait parvenir par leur biais.

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Conservation

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Cités dans la lettre