Lettre 4203 de Jean Jahier à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 487 (f.254-255)

Quoy que Monsieur

Bien que le pasteur [Michel (?)] Léger n'ait pas besoin d'eux pour être pleinement justifié et approuvé dans une affaire si claire et si évidente, cependant la joie a été grande de voir que son mérite avait été reconnu. S'il en avait été autrement, l'innocence aurait été opprimée. Il est vrai qu'on a tous été malheureux de voir qu'on avait déplu à JA, en l'obligeant à écrire de nouveau pour exhorter à la paix; Dieu l'a choisi pour cet office de concorde. La lettre qu'ils écrivent au Magistrat genevois et à la Compagnie des pasteurs est une preuve du fruit que celles de JA ont produit sur eux. Il remercie aussi JA pour le don gracieux et divin qu'on a fait aux pauvres, sur lesquels les aigles romaines allaient s'abattre avec fureur. C'est la quatrième ou la cinquième fois que Genève a recueilli dans son sein les reliques des Églises vaudoises. Il remercie aussi tous ceux qui ont contribué à la bonne réussite de l'affaire de... [ms abîmé], à savoir JA, Turrettini le secrétaire d'État [François-Jean], [Jean-Jacques] Burlamaqui et Léger. Il rappelle aussi les obligations que feu son père [Jacques] avait à l'égard de feu le père de JA dont il a eu l'honneur d'être le nourrisson. Du reste lui-même, quand il est passé par Genève en revenant de Zurich, a reçu des faveurs paternelles.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre