Lettre 3557 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, adressée(?). Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 491 (f.32-34)

Je profite du

Ostervald profite du départ de Speyr, ministre, pour faire passer à JA la description ci-jointe. Le bruit de l'aliénation du pays se dissipe mais la question a été effectivement sur le tapis et cela ne signifie pas qu'elle n'y reviendra pas un jour. Les réflexions qui se font à Zurich sont justes mais la religion et la justice sont-elles toujours le fondement des agissements des princes? De toute façon, Neuchâtel aura à souffrir parce que, même si l'État reste sous la domination actuelle, la situation ne sera pas facile puisqu'il n'y a d'autre accès au roi [Friedrich Wilhelm I] que le ministre qui a conduit à la situation actuelle [Ilgen] et qui avait envoyé l'indigne baron [Strunkedé] avec des instructions respectées à la lettre. La licence a désormais atteint l'anarchie. Les voisins de Berne auraient pu éviter ces désordres mais ils n'ont rien fait ni pour Neuchâtel ni pour eux-mêmes. Speyr ne s'arrêtera pas à Genève car il doit aller à Lyon où il a une condition.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre