Lettre 3510 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 491 (f.11-12)

Je vois de plus en plus

Ostervald se remet petit à petit de la grande fatigue du voyage; il se ménage beaucoup et prend les précautions qu'on lui a indiquées. Il n'a apparemment pas d'enterocèle [varicocèle], du moins d'après Matys, ce qui l'a un peu rassuré. Quant à son fils [Jean-Rodolphe II], il est sur le point de partir pour Plombières puisqu'on lui a prescrit les eaux, même si celles-ci ne lui ont pas été jusqu'à présent d'une grande aide. Le père commence à craindre pour sa vie. Et voilà comment va le monde, d'inquiétude en inquiétude; mais il faut chercher en Dieu sa tranquillité. Ostervald n'est pas surpris par ce que JA lui dit sur le peu de progrès qu'on fait concernant la réunion. Il l'a toujours dit: il y a dans la constitution des Églises réformées et dans la façon dont la Réformation s'est faite des obstacles invincibles à un tel projet. Et même il faut qu'à la longue la Réformation déchoit. Dans de telles circonstances, ce qu'un petit groupe de personnes bien intentionnées peut faire est dérisoire. Il a été ravi d'apprendre des nouvelles de l'archevêque [Wake] ; que Dieu conserve ce digne prélat!

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