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Lettre 3370 de Jean Rossières  à Jean-Alphonse Turrettini

Londres 13.03.1724 [02.03.1723/4 (v.s.)]

Je Vous prye de

De Rossières écrit cette lettre pour remercier JA, [Claude] Claparède et [Jean] Tronchin de tout ce qu'ils font pour lui dans le cadre de son affaire avec [Marie] Saladin. Et cela d'autant plus qu'il semblerait que, de tout ce qu'il leur a écrit, jamais le Saladin qui est en Angleterre [Jean-Louis] n'a informé sa mère. Voilà donc comment les choses se sont passées. On a nommé deux arbitres qui se sont réunis deux fois sans succès. Finalement, il y a trois jours, Saladin a fait connaître les cond...

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Londres 13.03.1724 [02.03.1723/4 (v.s.)]


Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.1.VII


Je Vous prye de


De Rossières écrit cette lettre pour remercier JA, [Claude] Claparède et [Jean] Tronchin de tout ce qu'ils font pour lui dans le cadre de son affaire avec [Marie] Saladin. Et cela d'autant plus qu'il semblerait que, de tout ce qu'il leur a écrit, jamais le Saladin qui est en Angleterre [Jean-Louis] n'a informé sa mère. Voilà donc comment les choses se sont passées. On a nommé deux arbitres qui se sont réunis deux fois sans succès. Finalement, il y a trois jours, Saladin a fait connaître les conditions qu'il avançait pour ne pas poursuivre le procès. Il ne veut pas d'examen des livres ni de serment mais il exige les 200 livres que de Rossières lui avait offertes au début, plus 60 livres qu'il a dépensées pour engager le procès. Les amis de de Rossières lui ont conseillé d'accepter. Il faudra que Madame Saladin signe une décharge, ci-jointe, en présence de deux des correspondants, pour annuler les poursuites engagées contre de Rossières. Une fois que celle-ci aura été signée et renvoyée en Angleterre, de Rossières sera finalement délivré de cette affaire. Si celle-ci a rebondi, après les promesses que Saladin l'aîné [Antoine III] lui avait faites quand il était en Angleterre, à la suite de ce que de Rossières lui avait dit sur sa situation financière, c'est parce que la famille a cru à tort qu'il avait donné de l'argent à sa fille qui se mariait, alors qu'il ne lui a rien donné. Il a été obligé d'emprunter les 200 livres qu'il a accordées pour clore l'affaire.

Adresse

Genève

Commentaire

Adressée également à Jean Tronchin et Claude Claparède.


Lieux

Émission

Londres

Réception

Genève

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

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