Lettre 2084 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 489 (f.316-317)

Je ne saurois m'empescher

Ostervald recommande chaleureusement à JA le jeune [Pierre II] Chambrier auquel il tient tout particulièrement. Il est le fils de feu le banderet [Henri], qui était le magistrat le plus digne et le plus intègre que l'État ait jamais eu et l'un des piliers de l'Église du fait de sa grande piété; il était l'un des amis intimes d'Ostervald. Il a de la piété, le cœur pur, aime l'étude, a de la pénétration et un jugement rare pour les personnes de son âge. Il sera sûrement encouragé s'il sait que JA s'intéresse à lui. Ostervald demande à JA s'il a vu la dissertation de Werenfels De securitate carnali; quel jugement en donne-t-il? Le fils d'Ostervald [Jean-Rodolphe II] est à présent le seul pasteur à Bâle; on lui a envoyé de Neuchâtel un jeune ministre pour le soulager. On lui témoigne beaucoup de bonté dans cette ville. Ostervald demande des nouvelles de [Pierre] Guinand et de [François-Louis] Thellung et veut savoir si JA est content d'eux. À cette époque de l'année, il se renseigne toujours au sujet des proposants de Neuchâtel qui sont dans les différentes académies pour en rendre compte à la Compagnie.

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Genève

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RĂ©ception

Genève

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Genève

Cités dans la lettre